L’argile: dans l’évolution de la Terre, ce matériau se détache comme étant primordial pour l’humanité. Des premiers systèmes techniques à l’industrialisation, le travail de l’argile a évolué en liaison étroite avec les mutations économiques et sociales. La démonstration des propriétés chimiques des céramiques aide à comprendre son utilisation encore aujourd’hui dans de multiples activités.
Cette malle permettra de découvrir les processus de formation des matériaux mais pas seulement. L’argile tien une part importante dans certaines hypothèses sur l’origine de la vie, elle est aussi au cœur des grands récits fondateurs des premières civilisations. La malle permettra le rapprochement et la confrontation entre mythes et sciences. L’argile a aussi joué un rôle fondamental dans le processus qui a fait entrer l’humanité dans l’histoire.
Des manipulations donneront à voir et à expérimenter les processus d’innovation des outils et des techniques nés avec l’argile.
La malle se focalise sur trois périodes historiques :
le néolithique
La période néolithique permet plus particulièrement d’illustrer le fait que «en produisant les hommes se produisent eux-mêmes». On profite de la relative «simplicité», ou du «dépouillement» relatif des éléments en jeu, ce n’est que le début de l’histoire.
la révolution industrielle
La période de la Révolution industrielle permet de mettre en lumière le rôle de paramètres qui prennent une nouvelle dimension. Par exemple l’économie: certains types de consommation se développent, créent des marchés étendus («aube» de la consommation de masse), créent de nouvelles perspectives pour la production mais aussi le profit («aube» de la production de masse). De ce point de vue, le «cas» de l’industrie céramique Wedgwood est exemplaire comme premier exemple de production standardisée à bas coûts répondant à une consommation de masse.
la période actuelle
Avec la période actuelle, un degré supérieur est franchi dans la «complexité». La diversité des besoins et des défis; l’accroissement accéléré des connaissances (sur la matière, la nature, l’homme, la société, leurs rapports); l’étendue des réalisations et des potentialités techniques; mais aussi le développement des spécialisations individuelles, l’interdépendance des activités, etc., appellent sans doute la naissance d’un nouveau «paradigme» culturel, permettant de relier dans une nouvelle unité l’ensemble des pratiques et des savoirs.
